Daniel pose ses mains sur mes hanches en soulevant son bassin et m'impose un nouveau rythme. Je ralentis alors et me met à tourner mes reins avec son sexe au fond de moi. A ce moment, il pousse un lourd gémissement et serre ses dents. Je souris de voir l'effet que je provoque en lui alors je balance mon bassin d'avant en arrière. Il grogne et plaque ses mains sur mes seins.
Moi (souriant) : Ça va mon cœur ?
Daniel (la voix aiguë) : Continues bébé ! J'adore.
Moi (le regardant) : Tu adores quoi ?
Daniel (me caressant) : Cette vue et ce plaisir que tu m'offres. Toi, ton ventre rond avec ma queue en toi.
Je frissonne à l'écoute de cette phrase, je me crispe lorsqu'il se met sur les coudes et me donne des coups de butoirs me faisant rebondir doucement sur lui. J'ai le temps de me redresser légèrement avant de mouiller les draps. Je souffle doucement, Daniel se redresse et s'approche pour m'embrasser langoureusement. Il descend sa main entre mes jambes pour masser mon clitoris.
Il m'allonge sur le côté et me prend en cuillère. Je gémis doucement au rythme de ses coups et lorsqu'il accélère, mes cris suivent la cadence. Il s'arrête au fond de moi et m'embrasse. Je le sens se déverser alors je ferme les jambes pour le garder en moi. S'ensuit une série de bisous sur ma bouche, mon épaule, mon dos, mon cou.
Daniel (doux) : Je t'aime.
Moi (soupirant d'aise) : Je t'aime aussi.
Il s'est retiré de moi et sa main a commencé à se balader paresseusement sur mon ventre. Je me suis assoupie, tellement je me sens bien mais surtout fatiguée. J'ai dormi comme un bébé. C'est Lizzie qui est venue me réveiller. J'ai ouvert les yeux puis tiré le drap plus haut pour couvrir ma poitrine.
Moi : Bonjour Lizzie.
Lizzie : Bonjour maman !
Moi (la regardant) : Qu'est-ce qui y a mon cœur ?
Lizzie (caressant mon visage) : Papa demande si tu es réveillée et si tu as faim ?
Moi : Il est quelle heure ?
Lizzie (haussant les épaules) : Je ne sais pas.
Moi : J'arrive.
Lizzie (me regardant) : D'accord.
Moi (la regardant) : Qu'est-ce qu'il y a ?
Lizzie (petite mine) : Tu ne me fais pas de bisous ?
Je me suis redressée en souriant et en la prenant dans mes bras pour un câlin. Elle est ensuite sortie de la chambre. Je me suis levée toute nue en allant prendre mon peignoir pour me couvrir. J'ai retiré les draps en les posant par terre au pied du lit. Je suis entrée dans la salle de bain et je me suis assise sur la cuvette des toilettes.
J'ai pris tout mon temps et lorsque je me brossais les dents, Daniel est entré dans la salle de bain. En croisant son regard dans le miroir, j'ai su qu'il allait encore faire du bruit. Je me suis rincée la bouche tranquillement.
Daniel : On doit t'attendre encore combien de temps, Céline ?
Moi (soupirant) : J'arrive.
Daniel (fronçant les sourcils) : Ça fait une heure maintenant.
Moi : Vous auriez pu commencer sans moi.
Daniel : Si j'avais envie de le faire, je n'aurais pas demandé après toi. Dépêche-toi.
Moi (le regardant) :
Daniel (croisant mon regard) : S'il te plait.
Et pour m'assurer que je me presse, il est resté avec moi à me regarder mettre des sous-vêtements puis une robe. Il a poussé ses babouches près de moi et j'ai glissé mes pieds à l'intérieur. C'est quel genre de pointure ça ?
Lizzie attendait sagement assise à table. La femme de ménage a préparé le petit-déjeuner. Lorsque je me suis assise, elle a apporté les boissons chaudes et nous avons pu déjeuner dans le silence. Le matin, il me faut mon chausson aux pommes, ma tasse de lait chocolatée au moins ça, sinon je suis de mauvaise humeur et je la fais subir à tout le monde.
Daniel (regardant Lizzie) : Si tu as fini ma puce, tu vas te brosser les dents et mettre tes chaussures.
Moi : Vous sortez ?
Daniel (prenant son portable) : Ouais.
Moi (levant le sourcil) : Vous allez où ?
Daniel (me regardant) : Acheter de la peinture et faire coucou à Maminette.
Moi : Ah…
On ne me propose même pas de venir. De toute façon j'allais refuser. Quelques minutes plus tard, Daniel est venu près de moi alors que j'étais assise sur le canapé à réfléchir à ma journée tout en regardant des articles sur Internet avec mon portable.
Daniel (me fixant) : On peut te laisser ? (Caressant mon ventre) Tu ne fais pas de bêtises !
Moi (soutenant son regard) : N'importe quoi.
Daniel (souriant) : Je t'aime toi.
Moi (levant le sourcil) : Moi ?
Daniel (plongeant son regard dans le mien) : Qui d'autre à part toi, Céline Pongui ?
Moi (frissonnant) : Ton bébé aussi…
Daniel (me donnant un baiser) : Toi avant tout et tout le monde.
Sa main caresse toujours mon ventre alors qu'il me donne des baisers les uns plus doux que les autres. Je ne voulais pas que ses lèvres se décollent des miennes alors j'ai passé ma main sur sa nuque en l'embrassant tendrement. Il a reculé, s'est redressé en me faisant un bisou sur le front.
Daniel : Allez. On s'en va, nous !
Moi : À tout à l'heure.
Lizzie : Bye maman.
Moi (souriant) : Sois sage mon cœur.
J'ai soupiré d'aise et le cœur gonflé d'amour. Une heure plus tard, je suis entrée en cuisine parce que je cuisine toujours pour mon mari. J'aime le voir déguster mes petits plats et à chaque fois, il me complimente. Après chaque repas, il me remercie toujours en disant "Merci bébé, j'ai bien mangé". Je souris bêtement, il est chiant mais adorable.
Cette grossesse je la vis vraiment différemment de celle de Lizzie. Peut-être parce que je suis avec mon homme. Je me sens bien physiquement et mentalement. C'est beau ce que je vis et j'en suis fière, je suis fière de moi. Rendre mon mari heureux est la nouvelle mission que je me suis donnée. J'aime le surprendre en train de me regarder, le voir sourire devant mon ventre rond.
Mon téléphone s'est mis à sonner. Je l'ai regardé en calculant la distance entre ma position et l'endroit où il est placé. Il arrêtera de sonner, le temps que j'y arrive. La dame de ménage qui passait me l'a apporté avec un sourire, c'est un ange.
Moi (souriant) : Merci ! (Décrochant) Oui allô ?
Maminette : Bonjour Céline
Moi : Bonjour Maminette comment vas-tu ?
Maminette : Bien et toi ?
Moi (caressant mon ventre) : Ça va merci. Et ta journée ? Daniel et Lizzie sont avec toi ?
Maminette : Daniel m'a dit qu'ils arrivaient. Je voulais prendre de tes nouvelles. Comment ça se passe ?
Moi : Ça va, bébé prend ses aises. Ça pousse hein ! J'ai la visite du septième mois prévu dans quelques jours, espérons que tout se passe toujours bien.
Maminette : C'est une Pongui, ça se passera obligatoirement bien.
Moi (amusée) : Ah en tout cas.
Nous nous sommes mis à discuter de longues minutes. J'écoute ce qu'elle dit et les conseils qu'elle me donne. Honnêtement, je ne les suis pas tous, mais c'est toujours bon à savoir. Lorsque je suis enceinte, j'écoute mon corps simplement, je préfère me déplacer chaque fois embêter le médecin plutôt que de me dire que ça va passer ou que c'est normal. Je ne rigole même pas avec ça. Déjà c'est compliqué d'avoir un bébé donc non, je fais très attention.
Daniel et Lizzie étaient de retour à 13 heures. J'ai demandé à la dame de ménage de mettre les plats à table. Rien qu'au comportement de Daniel, je sais déjà qu'il a faim. Il s'est assis près de moi en me faisant une bise sur la joue puis me la mordant doucement.
Moi (la main sur ma joue) : Huuum !!!
Daniel (me regardant) : Quoi hum ?
Moi : Arrête.
Daniel : Il y a d'autres joues disponibles dans cette maison.
Lizzie (se mettant entre ses jambes) : Les miennes par exemple !
Daniel l'a porté dans ses bras en se mettant à dévorer ses joues, ses bras et son ventre, elle rigole à gorge déployée. Dire que ces deux-là au début, c'était le chat et la souris. Je me suis levée doucement pour vérifier la table puis les inviter à m'y rejoindre. Il est arrivé avec Lizzie dans les bras et la posant directement sur la chaise.
J'ai servi mon mari en premier, ensuite Lizzie et moi-même pour terminer. Parfois je n'ai pas faim mais de voir Daniel manger avec appétit m'encourage à le faire aussi. Je mange tout ce qu'il mange tant que c'est bon pour le bébé aussi. Et comme il ne grignote presque jamais, je ne le fais pas non plus. Après le repas, c'est la sieste pour tout le monde, on profite du samedi pour se reposer.
J'ai libéré la dame de ménage depuis 14 heures. Je me suis couchée dans les bras de mon homme en le regardant et caressant son visage. J'espère vraiment que le bébé va lui ressembler. Je n'aime pas l'idée de voir la tête de Larissa sur mes enfants même si c’est normal. Ce n'est que maintenant que Lizzie commence à prendre les traits de Georges mais les deux premières années c'était chaud lorsque je la regardais.
Moi (posant un baiser sur ses lèvres) : Je t'aime mon amour.
Daniel a ouvert ses yeux pour me regarder en souriant et il a descendu sa main en la posant sur mon ventre.
*** Larissa Moutsinga ***
J'ai croisé la semaine dernière le couple royal en ville. Il y a des couples qui sont tellement beaux ensemble que cela finit par te complexer. Des couples qui sont tellement amoureux et heureux qu'ils finissent par se ressembler. Ce genre de couple qui n'ont pas besoin d'avoir des marques d'affection en public mais tu sais qu'ils sont ensemble à leur manière de se regarder, de sourire et de parler. Céline et Daniel font partie de cette catégorie. Ils transpirent la complicité, le bonheur et surtout l'amour.
Madame est enceinte et ça se voit qu'elle fait le bonheur de son mari. A certains moments, je réfléchis et je ne peux m'empêcher de me souvenir que c'est grâce à moi tout ça. C'est grâce à moi si aujourd'hui ils sont encore plus heureux que jamais. C'est par amour pour Daniel que je l'ai fait, pour qu'il me regarde autrement, pour qu'il me considère un peu plus. Qu'il constate que je suis une bonne personne.
Mais il arrive des jours où je suis envieuse. Pourquoi ? Pourquoi alors que je pourrais être à la place de Céline et lui offrir encore plus ? Je pourrais moi aussi le rendre heureux et l'aimer inconditionnellement. Tout ce qu'elle lui offre aujourd'hui comporte une partie de moi également qu'il l'accepte ou non, qu'il en soit conscient ou non.
Je le dis souvent, il y a des couples où tu es convaincu qu'il n'y a que la mort qui pourra les séparer. Où l'homme aime aveuglément sa femme et pourrait vendre son âme pour elle. Daniel aime Céline et je suis jalouse de l'amour qu'il lui porte. Je ne sais même pas si elle est réellement consciente de la chance qu'elle a. Partout c'est "ma Queen", même lorsqu'on ne lui a rien demandé tu entends "ma femme". On peut être amoureux comme ça ?
Moi (Me levant en soupirant) : Se contenter de ce que l'on a, c'est épuisant.
Je suis allée ouvrir la porte à Steve. Il m'a tenu par les hanches en me tirant contre lui et me roulant une pelle d'entrée de jeu. J'ai dû le pousser doucement pour me détacher de lui et fermer la porte en essuyant discrètement mes lèvres.
Steve (me regardant) : Bonjour bébé ça va ?
Moi : Oui et toi ?
Steve : Oui. Désolé pour le retard.
Moi (le regardant) : Ne t'inquiètes pas, ce n'est pas comme si on allait quelque part.
Steve (souriant) : Je te fais sortir si tu veux ?
Moi : Non. J'ai tout prévu pour nous ce soir à la maison.
Steve (sourire en coin) : C'est toi la meilleure.
Moi (souriante) : Je le sais.
Steve est adorable, je n'ai rien à dire, rien à lui reprocher non plus. Il est présent et à l'écoute. Il sait me satisfaire mais je ne suis pas comblée et je ne n'arrive toujours pas à me projeter dans cette relation. Avec lui, j'ai l'impression d'être en salle d'attente et de me divertir, pour ne pas voir le temps passer. Dans mes plus beaux rêves, Céline et Daniel se séparent et mieux, il termine avec moi.
J'ai passé ma soirée avec Steve. On a dîné puis nous avons regardé un film tous les deux. J'étais allongée contre lui mais je n'étais pas concentrée. Je me rongeais les ongles en me demandant pourquoi je n'arrive pas à me sortir ce couple de la tête et être heureuse ? Pourquoi à l'instant, j'ai un homme qui fait tout pour moi et pourtant je n'arrive pas ? Il n'y a que Daniel a qui je pense.
Je rumine encore et encore. Je suis jalouse. Je suis jalouse de leur bonheur et je pense d'ailleurs que n'importe qui le serait lorsque tu les côtoies un tant soit peu. Tellement prise dans mes pensées que ce n'est que lorsque Steve m'a parlé que j'ai compris ce qui se passe. Il a la main entre mes cuisses et ses doigts sur mon sexe.
Steve (me regardant) : Tu n'as pas envie, Larissa ?
Moi (soutenant son regard) : Si.
Steve : Détends-toi alors.
Je constate que je ne mouille même pas alors qu'il masse mon clitoris depuis un moment. Il s'est redressé et je me suis détendue au maximum. Steve a retiré ma petite culotte et est descendu au Pays-Bas. Je me suis mise à gémir doucement lorsque son doigt m'a pénétré. Steve sait qu'il m'en faut plus que ça.
Nous allons dans ma chambre poursuivre nos ébats. Je me retrouve au-dessus de lui à trépigner sur son sexe dur. J'y mets le rythme qu'il faut pour nous satisfaire tous les deux. Il finit par me renverser sur le lit et me culbuter jusqu'à ce que je jouisse en tremblant. Le temps de me reprendre et on est reparti pour une bonne heure encore.
Quelques jours plus tard, j'ai décidé d'aller voir Céline. Je sais que je me fais du mal mais c'est plus fort que moi. J'ai besoin de savoir ce qui se passe chez eux et comment se déroule sa grossesse. Pour ne pas aller les mains vides, j'ai fait un plat d'aubergines avec du poisson fumé. Je n'ai pas l'habitude d'en faire mais il n'y a pas de raison que ce ne soit pas bon. J'ai cuisiné en ruminant sans cesse, avec cette même jalousie qui me ronge. Pour une fois, je regrette ce que j'ai fait, ils auraient pu se débrouiller sans moi.
Moi (pouffant) : J'en ai marre. C'est à moi d'être à sa place.
J'ai terminé et je suis allée prendre une douche. Je me suis habillée de façon sobre pour ne pas déranger les gens dans leur maison. J'ai emballé mon plat et je suis sortie de la maison en direction d'Ozangue. Elle sait que je vais arriver normalement. C'est sa femme de ménage qui a ouvert le portail et m'a escorté.
Lorsque je l'ai vu, j'ai affiché un sourire jaune. Elle est magnifique, la grossesse désirée avec un homme en or en prime, ça donne ça. La dame se permet d'ailleurs la petite robe moulante. Moi aussi j'étais belle enceinte, je ne dis pas le contraire simplement que j'étais stressée avec le mari que j'avais.
Céline (souriante) : Oh qu'est-ce que c'est ?
Moi (la regardant) : Je t'ai fait un petit plat. Ce sont des aubergines.
Céline : C'est vraiment gentil de ta part. J'ai déjà déjeuné mais je le mangerai ce soir.
Moi (regardant autour) : Tu es seule ?
Céline : Oui. Daniel est en déplacement et rentre demain normalement. Et Lizzie chez mes parents. Je me repose un peu comme ça.
Moi : Ah ok.
Céline (souriante) : Et toi, alors ? Quoi de beau ? Tout se passe comme tu veux ?
Moi (sourire jaune) : Comme je veux, peut-être pas.
Non mais quelle question ? Comment allez bien lorsque c'est toi qui détiens tout ce que je veux ? Le mari c'est toi, l'enfant c'est toi. C'est toujours elle qui a tout et pourtant moi aussi je mérite. J'ai droit au bonheur et d'avoir un homme qui me garde comme la prunelle de ses yeux.
Céline : C'est par rapport à ton nouveau boulot ?
Moi : Non même pas, juste que tout ne va pas comme je le voudrais mais avec un peu d'effort et de persévérance, je pense que l'on finit par obtenir ce que l'on veut.
Céline : Je l'espère pour toi. Tu le mérites et si je peux faire quoique ce soit, n'hésite pas Larissa. Je le ferai.
Moi (sourire) : Merci.
J'avais juste envie de lui dire de mourir ou de disparaître pour me laisser le champ libre. J'ai pris le temps de discuter avec elle deux bonnes heures. J'ai vidé mon verre et je lui ai fait la bise avant de m'en aller. J'aurai aimé voir Daniel mais tant mieux s'il n'est pas là. J'ai envoyé un message à Steve, j'ai besoin de me changer les idées.
*** Daniel Pongui ***
Céline (en ligne) : Tu me manques mon amour.
Moi : Je rentre tout à l'heure.
Céline : J'ai hâte.
Moi : Moi également.
Céline (douce) : Ta maison t'attend, ta femme et tes enfants aussi. Je vais m'occuper de toi comme tu le souhaites.
Moi (joyeux) : Oh… Je suis tout excité.
Céline : Je suis en train de te faire à manger en plus mon cœur.
Je suis encore plus joyeux que ce matin. C'est avec hâte que j'ai bossé et terminé ma journée. J'ai repris l'avion et quarante minutes plus tard, j'étais à nouveau à Libreville. J'ai pris un taxi pour rentrer directement chez moi. C'est Lizzie que j'ai vu en premier et qui a sauté dans mes bras.
Lizzie (la tête sur mon épaule) : Je suis contente de te voir.
Moi (bisou sur son front) : Moi aussi ma puce.
Lizzie (levant la tête) : Ça va papa ?
Moi (la regardant) : Oui ça va et toi ?
Céline est arrivée dans le salon et je n'entendais plus Lizzie parler. J'ai attendu qu'elle s'approche en la dévorant du regard. Elle m'a offert ses lèvres que j'ai caressé avec les miennes dans un doux baiser. Ma main est descendue sur son ventre dur pour le caresser. La meilleure des sensations, rentrer chez moi, avoir ma fille dans mes bras, ma femme enceinte contre moi qui me regarde avec des yeux d'amour. Ça, je n’échangerai pour rien au monde. J’ai souffert pour en arriver là, pour toucher enfin ce bonheur du bout des doigts.
J’ai posé mes affaires dans la chambre, je suis ensuite allé me rafraîchir dans la salle de bain. Lorsque je sortais en serviette, Céline est entrée dans notre chambre. Elle m’appelle, sa personne, son corps, son attitude, tout ce qu’elle est m’appelle et me parle. C’est comme si elle avait décelé mes intentions et je l’ai vu baisser les bretelles de sa robe. J’ai souri en allant vers elle la prendre dans mes bras. C’est sur le lit que je l’ai aimé avec passion, mon corps ancré au sien dans un ballet sensuel.
Elle s’est endormie après cette petite partie. Elle devait vraiment être fatiguée. Je me suis levé pour trouver Lizzie sagement assise avec une compote devant la télévision. Je l’ai rejoint et elle s’est assise contre moi, nous nous sommes mis à discuter. Je lui avais demandé de surveiller et de prendre soin de sa mère en mon absence donc elle m'a fait le compte-rendu. Mon ventre s’est mis à gargouiller, je me suis levé en direction de la cuisine pour ouvrir le frigo sans prendre la peine de regarder ce qu’il y avait posé sur la gazinière.
J’ai repéré un plat transparent, je l’ai sorti pour regarder à l’intérieur un plat d’aubergines. J’ai haussé les épaules en me servant dans une petite assiette, le temps pour moi de grignoter. J’ai réchauffé quelques minutes au micro-ondes. Je suis reparti m’asseoir près de Lizzie avec mon assiette. J’ai pris la télécommande.
Moi (la regardant) : Je vais mettre les infos chérie, d’accord ?
Lizzie : D’accord.
Moi : Tu veux manger un bout avec moi ?
Lizzie (secouant la tête) : Hum non, merci papa.
Moi (souriant) : Ok
J’ai pris une bouchée et j’ai porté le regard sur mon assiette en avalant. Ce n’est pas que ce n’est pas bon mais ça manque un peu d’assaisonnement et je trouve qu’il y a un arrière-goût amer. Les aubergines, ça peut souvent être amer si ce n’est pas bien fait. Ça m’étonne tout de même de Céline, ma femme ne rate jamais un plat et je le dis sans abuser. Mais bon, ça arrive à tout le monde. J’ai terminé tout de même la portion que j’avais prise, je ne fais jamais de gaspillage. La nourriture ? Jamais !
Après avoir terminé, j’ai déposé l’assiette sur la table basse, j’ai la flemme de me lever. Lizzie est allée me prendre de l’eau sans que je ne lui demande, ma fille c’est la plus adorable du monde. Céline est arrivée dans le salon une demi-heure plus tard, un peu embarrassée.
Céline (me regardant) : Pourquoi tu m’as laissé dormir aussi longtemps chéri.
Moi (la regardant) : Si tu es fatiguée, repose-toi, il n’y a aucune urgence.
Céline : Oui, mais j’avais dit que j’allais m’occuper de toi.
Moi (levant les yeux) : Ce n’est pas grave Céline. Tu as toute la vie pour t’occuper de moi.
Céline (regardant l’assiette sur la table basse) : Tu as mangé ?
Moi (grimaçant) : Oui, j’avais un petit creux.
Céline : Et qu’est-ce que tu as mangé ?
Moi : Des aubergines !
Céline (fronçant les sourcils) : Des aubergines ?
Moi (la regardant) : Mouais.
Céline : Tu as trouvé ça où ?
Moi (levant le sourcil) : Beh dans le frigo. Pourquoi ?
Céline : Ah ok… C’est le plat que Larissa m’a apporté hier. C’est pour ça que je ne m’en souviens pas. Et tu as aimé ?
Moi (passant la main sur mon ventre) : Je t’avoue que non et là je commence à avoir mal au ventre.
Céline (inquiète) : C’est vrai ? Tu veux que…
Moi : Non ne t’inquiète pas, je n’ai pas mangé sain non plus les jours précédents. Je vais faire une petite vidange et voilà.
Lizzie (triturant ses doigts) : C’est quoi vidange ?
Moi (amusé) : Laisse-tomber ma puce.
Je n’ai pas pu manger après parce que j’avais vraiment des crampes d’estomac. Dans la nuit ça a empiré et je me suis mis à avoir des vomissements, de la diarrhée et j’ai commencé à avoir de la fièvre. Au départ, je ne voulais pas inquiéter Céline mais à force de me voir faire des allers et retours toute la nuit, elle a fini par paniquer. Le matin, je n’ai pas tardé et j’ai préféré aller consulter un médecin.
Médecin : À première vue, il me semble qu’il s’agisse d’une intoxication alimentaire.
Moi (grimaçant) : Ah merde !
Médecin : Je vais néanmoins vous prescrire un antidouleur pour vous soulager. Si d’ici 24 heures, les symptômes persistent, je vous conseille de revenir.
Moi : Ok, merci.
J’ai récupéré mon ordonnance et je me suis arrêté à la pharmacie. Je suis rentré juste après et c’est Céline qui était en panique et s’en voulait de m’avoir laissé manger ça. Je me dis plutôt qu’heureusement que c’est moi et non Lizzie ou elle. Je pense être beaucoup plus résistant que toutes les deux. Pourtant, ça n’allait pas mieux malgré les antidouleurs et le lendemain, je suis retourné accompagné de ma femme.
On m’a fait une analyse sanguine et un test urinaire. Je ne vais vraiment pas bien mais j’essaie de rester fort. Les douleurs me terrassent tellement que l’on a fini par m’hospitaliser en urgence et m’injecter pour calmer la douleur. Voir Céline dans tous ses états m’angoisse parce que je n’ai pas envie de lui donner un stress inutile dans son état. Elle a appelé David pour le prévenir de la situation par peur.
Médecin (soupirant) : Ce que je pensais être une intoxication alimentaire pourrait être plus complexe.
Céline (inquiète) : C’est-à-dire ? Vous pensez à quoi ?
Médecin (nous regardant) : Selon l’analyse des résultats, peut-être un empoisonnement. Je préfère que l'on vous garde ici pour les prochains jours Monsieur Pongui. Mais vous allez vous en sortir c’est certain.
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